Des suivis autour de quatre thématiques

Quantité

La circulation des eaux en Camargue se fait par un système hydraulique constitué d’un important réseau de canaux (irrigation et drainage) et d’un grand nombre d’ouvrages hydrauliques.
Les canaux sont pour la plupart reliés à des stations de pompage faisant entrer ou sortir de l’eau du delta, certains sont également connectés à des étangs, marais et lagunes. Les écoulements gravitaires sont gérés par des ouvrages dont les plus simples et les plus répandus sont les martelières, des vannes verticales actionnées à l’aide d’une manivelle. Il existe également quelques ouvrages plus élaborés : les pertuis (système des vannes entre les lagunes et la mer) et les barrages à clapets (ouvrages entre les canaux et les étangs).

Les suivis « Quantité » doivent servir à estimer les volumes échangés entre les différents compartiments (fleuve, canaux, étangs et marais, mer) pour améliorer la compréhension du système hydrologique.
Les facteurs météorologiques sont également suivis car ils induisent d’importants flux d’eau (entrées par les pluies, sorties par évaporation) et peuvent provoquer des variations des niveaux des plans d’eau (phénomène de basculement par fort vent).

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 Physico-chimie / Chimie

Située à l’embouchure du Rhône, la Camargue est soumise aux impacts en provenance du bassin versant du fleuve, mais aussi aux effets des activités humaines du territoire. La qualité physico-chimique et chimique des eaux conditionne l’état écologique des milieux naturels et les usages de l’eau. Le fonctionnement hydrologique artificialisé influence également les milieux aquatiques.

L’objectif des suivis « Physico-chimie / Chimie » est de connaître l’état des milieux aquatiques et d’en observer les évolutions, pour évaluer l’impact des activités humaines et l’efficacité des moyens de gestion et des actions réalisées.

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Biologie

L’état écologique des milieux aquatiques de Camargue dépend d’un grand nombre de facteurs de quantité et de qualité des eaux (les variations de niveaux d’eau et de salinité par exemple). En effet la faune et la flore dépendent des caractéristiques des milieux, elles sont révélatrices de l’état général de l’environnement et des éventuels effets des activités humaines, des conditions climatiques, de la gestion pratiquée, etc.

Les suivis « Biologie » permettent d’évaluer l’état de la biodiversité locale et plus généralement celui des milieux aquatiques, mais aussi de connaître l’évolution de cet état afin d’évaluer notamment l’efficacité des actions mises en œuvre.

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 Dynamique du littoral

La dégradation du littoral sableux camarguais est une problématique majeure. Les dynamiques marine et éolienne ainsi que le déficit en apports sédimentaires du Rhône sont les principaux facteurs de l’évolution du littoral. Certaines zones sont en accrétion (accumulation) alors que d’autres subissent une érosion marquée. Sur ces dernières, des ouvrages lourds (épis, brise-lames, digues frontales) ont souvent été construits, parfois complétés par d’autres solutions de protection. Par ailleurs, les milieux dunaires subissent des pressions liées à la fréquentation touristique et aux incivilités de certains usagers (piétinement, circulation motorisée, camping sauvage, etc.).

Dans ce contexte, pour toute analyse prévisionnelle de gestion du littoral camarguais, il est indispensable de  suivre les évolutions du trait de côte, des profils des dunes et des plages, du transport sédimentaire et des aménagements littoraux.

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